Chroniques “antiochiennes” « Actualité antiochienne d’hier et d’aujourd’hui»

mjoa Friday December 25, 2009 184

Par Carol Saba

  • Axios et longue vie à Ghassan Tuéni !
  • Le coup de coeur ! Les « oiseaux du Paradis », chorale du « Bon Pasteur », chorale d’enfants (80) du diocèse grec-orthodoxe de Lattaquié
Axios et longue vie à Ghassan Tuéni !

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L’ordre national du mérite (catégorie dorée) une des plus hautes distinctions octroyées par le président de la République libanaise vient d’être décerné à Ghassan Tuéni en reconnaissance pour ses services et ses contributions pour le Liban. La distinction lui a été remise le vendredi 18 décembre 2009 lors d’une cérémonie émouvante à caractère familial, dans la résidence de Ghassan Tuéni à Beit Méri (Mont Liban), par le ministre d’Etat Mona Ofeich (photo) en présence et sous le regard paternel et bienveillant de Son Eminence le métropolite Elie (Audi), archevêque grec-orthodoxe de Beyrouth. (Source : An-Nahar)

Un cosmopolite, Antiochien enraciné et digne héritier de Byzance

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Un orthodoxe engagé pour toutes les causes de démocratie, de liberté d’opinion, liberté d’expression et des droits de l’homme

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De G à D : 1948 à la rédaction du Nahar sous le regard de son père Gebran, fondateur du journal en 1933 (en portrait) – Reporters de guerre en Palestine en 1948 – Avec le patriarche Ignace IV et Charles Malek en 1950 à l’université américaine de Beyrouth (Tuéni et le diacre Ignace IV ont été tous les deux, disciples du professeur Charles Malek et diplômés en philosophie de l’université américaine de Beyrouth)

 

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De G à D : Le patriarche de Constantinople Athénagoras avec Charles Malek et Ghassan Tuéni à l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth, puis avec le patriarche de Moscou Alexis 1er, le PM libanais Saëb Salam et feu le métropolite Elie (Saliby) de Beyrouth

 

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Beyrouth, 2003, retour de l’icône de la Théotokos, Vierge en trône, ravagée par les flammes de la guerre en 1975 et renaissant entièrement de ses cendres (voir ci-après l’encadré) – A D de la photo, Ghassan Tuéni, président du comité pour la restauration de la cathédrale Saint Georges de Beyrouth.

Tuéni et l’engagement pour la cathédrale Saint Georges de Beyrouth

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Ghassan Tuéni en compagnie du métropolite Elie de Beyrouth à la cathédrale Saint Georges en restauration – Photo de l’icône de la Théotokos en trône (datant de 1783) avant d’être atteinte par les flammes et a été sauvée des flammes (comme tant d’autres icônes et objets liturgiques de la cathédrale Saint Georges, dont le célèbre trône épiscopal de saint Quartos, aujourd’hui entièrement restauré) grâce à l’intervention courageuse de feu le métropolite Gabriel Saliby (alors évêque auxiliaire du métropolite Elie Saliby de Beyrouth)

L’icône de la Théotokos, sauvée du feu, restaurée et ramenée à la vénération des fidèles

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De G à D : Le métropolite Elie à l’archevêché de Beyrouth devant l’icône entièrement restaurée — L’icône avant 1975 et telle que retrouvée à moitié brulée

 

Un francophone de conviction, amoureux de la France et honoré par elle

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Le premier ministre Dominique de Villepin remet la légion d’honneur à Ghassan Tuéni en décembre 2005

[Dans tout coeur de Français digne de ce nom, je puis dire que le nom seul du Liban fait remuer quelque chose de très particulier, et j’ajoute que c’est d’autant plus justifié que les Libanais, libres et fiers, ont été le seul peuple dans l’histoire du monde, à travers les siècles, quels qu’aient été les péripéties, les malheurs, les bonheurs, les destins, le seul peuple dont jamais le coeur n’a cessé de battre au rythme du coeur de la France…” – Discours du général de Gaulle en juillet 1941 au Liban]

 

Un homme lourdement éprouvé par la vie mais toujours vaillant et digne !

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De G à D : députés de père en fils, en fille : Ghassan Tuéni (le patriarche de la dynastie Tuéni, sous le regard du portrait du père Gebran) entouré de son fils Gebran, député libanais assassiné à Beyrouth en 2005, et de sa petite fille, Nayla, fille de ce dernier, élue députée en juin 2009 — Ghassan Tuéni aux obsèques de son fils, à la cathédrale Saint Georges des Grec-orthodoxes à Beyrouth, entouré du métropolite Georges (Khodr) archevêque grec-orthodoxe du Mont Liban


Une oeuvre abondante traversant et accompagnant le siècle dont,

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De G à D : Un siècle pour rien, le Moyen Orient arabe de l’Empire ottoman à l’Empire américain (Albin Michel & Edition Dar An-Nahar, avec Jean Lacouture et Gérard Khoury, 2002 — « Une guerre pour les autres » (JC Lattès, 1985 – préfacé par Dominique Chevallier) — « Enterrer la haine et la vengeance », 2009. (A. Michel)


Solennités de la fête de saint Jean Damascène à Balamand

 

chroniques_10A l’occasion de la fête du saint patron de l’Institut de théologie orthodoxe Saint Jean Damascène de Balamand (Liban), la divine liturgie a été présidée le 4 décembre par Son Eminence le métropolite Ephrem (Kyriakos) de Tripoli, assisté par l’archimandrite Isaac (Barakat), higoumène du monastère patriarcal de Notre Dame de Balamand, et de plusieurs prêtres. Liturgie particulièrement festive cette année puisqu’elle a été chantée par plusieurs choeurs orthodoxes du Patriarcat d’Antioche : le choeur des anciens étudiants de l’Institut et son choeur actuel ainsi que le choeur Saint Romanos le Mélode de l’Archidiocèse de Homs (Emèze), venu spécialement de Syrie pour cette occasion. Participaient à la liturgie, les ambassadeurs de Grèce, de Roumanie, ainsi que le consul de la Fédération de Russie au Liban. Etaient également présents, le doyen de l’Institut, Georges Nahas, les doyens des facultés de l’Université de Balamand ainsi que plusieurs des participants au colloque organisé par l’Institut et l’Université du 1er au 4 décembre sur l’oeuvre et l’itinéraire de saint Jean Damascène. chroniques_10Dans son homélie le métropolite Ephrem a insisté sur l’audace, l’apport et les qualités de saint Jean Damascène, énumérant les écrits et compositions liturgiques de ce grand saint d’Antioche qui a su concilier dans sa pensée et son vécu l’intellect, l’esprit et le coeur. La liturgie a été suivie par des agapes fraternelles à l’Institut.

 

 

 

Le soir, un récital de chants liturgique a été interprété par les membres du choeur Saint Romanos le Mélode (Homs). Une exposition d’icônes byzantines a également été organisée.

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Le choeur des anciens de l’Institut Métropolites Georges (Mont Liban), Basile (Akkar) et Ephrem (Tripoli) au colloque Photo de groupe des participants au colloque

 

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