Le Travail Social

Le souci social a accompagné la pensée renaissante et son développement dans les esprits des membres du MJO. Ceux-ci ont réalisé en premier lieu, depuis la fondation jusqu’à présent, que l’amour sans actes est un sentiment inutile qui nie l’amour de Jésus, incarné sur la croix. C’est parce qu’ils ont examiné, à travers la lecture de la Bible, la spécificité de ce qui relie Jésus Christ, né dans une crèche, aux pauvres et aux torturés et la centralisation de ces “petits” au sein de son amour. De là les membres du MJO ont réalisé, deuxièmement, qu’aider les gens à mettre du baume sur leurs plaies et contribuer à les libérer de leur misère et leur souffrance, sont aussi des actes de contribution, à faciliter la transmission de la Bible à leurs cœurs, pour la faire renaître en eux vers où Dieu veut que soient logés les cœurs et les esprits, là où s’accomplit le salut..

Par suite, le mouvement ne considère pas le travail social, côté institutionnel et traducteur de son souci dans ce domaine, comme une fin en tant que telle. Selon la vision et l’enseignement du mouvement, c’est un canal et l’une des faces essentielles de l’acte pastoral visant à faire de Dieu « l’alpha et l’oméga » et le seul souci dans la conscience de toute personne et famille. A partir de ce point de vue, le mouvement essaie de caractériser son travail social en le dotant de l’accompagnement personnel pastoral et de la globalisation de la présence dans les soucis de toutes les familles misérables, sans que cette présence ne soit consacrée seulement à pourvoir les besoins matériaux. Aussi voit-on que les domaines de cette présence se sont élargis et propagés vers des domaines variés comme:

  1. Les équipes du travail social, qui s’intéressent à pourvoir les besoins matériaux pour les nécessiteux et les soutenir à confronter les difficultés morales auxquelles ils peuvent faire face, à poursuivre leur chemin de foi et à s’occuper des malades et des vieillards.

  2. « Les coffres de l’amour et le jeune de la communion » que les équipes du MJO consacrent pour soutenir les besoins du travail social sous ses différents aspects.

  3. Les centres sanitaires sociaux à Beyrouth, Mont Liban, Tripoli et El Koura qui s’intéressent à procurer les services sanitaires gratuits, le soutien social, l’organisation familiale et l’entraînement professionnel.

  4. Une présence et une contribution dans des initiatives locales développementales, des campings, et des réunions spéciales pour enfants dans les villages et les communautés pauvres.

  5. La visite et le soutien des prisonniers en leur procurant des services spirituels et des allocations.

  6. Des initiatives de la part des équipes du MJO pour adopter l’éducation des enfants surdoués nés dans des familles nécessiteuses.

  7. Le projet de l’adoption scolaire mis en œuvre dans les régions libanaises

  8. La fondation d’un bureau d’emploi qui vise à procurer des offres de travail pour les jeunes.

  9. Le travail sur la fondation d’un asile pour les vieillards dans la région Al-Mansouriyeh – Mont Liban.

Il en reste à dire que l’intérêt des membres du MJO au travail social ne les détourne pas de l’essentiel qui reflète la radicalité de leur engagement à la Bible de Dieu, sur lequel ils se sont élevés, et qui est leur constant travail à solidifier les bases sociales par l’esprit de la justice pour qu’il n’en reste aucune personne opprimée et pauvre.

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